La prêle des marais est l'une des plantes les plus toxiques trouvées dans les pâturages marécageux. La lutte contre la prêle des marais est très difficile et généralement de courte durée. La méthode la plus efficace est l'élimination mécanique (sous-cotation) de l'herbe.
Comment lutter avec succès contre la prêle des marais ?
Pour lutter efficacement contre la prêle des marais, l'élimination mécanique par contre-cotation est la plus logique. Au début du printemps, coupez la surface du pâturage jusqu'à une profondeur de 30 à 40 cm, puis autorisez un pâturage extensif pour le bétail et les chevaux.
Prêle des marais – un danger pour les animaux au pâturage
La prêle des marais contient des alcaloïdes qui peuvent être très dangereux pour les animaux au pâturage tels que les chevaux, les bovins et les moutons. Combattre cette plante de manière efficace et permanente est très difficile et demande beaucoup d'efforts.
Le succès n’est généralement que de courte durée. La meilleure façon de lutter contre ce phénomène serait de drainer la prairie. Cependant, cela est presque toujours impossible car les pâturages touchés sont souvent situés à proximité de ruisseaux et de canaux.
La prêle des marais se reproduit via des rhizomes souterrains qui forment de larges stolons. L'engorgement et les sols compactés ne le dérangent pas. La plupart des agriculteurs ont donc recours au retrait mécanique des canaux souterrains. Ce type de contrôle est également recommandé pour la prêle au jardin.
- La prêle des marais se reproduit grâce aux coureurs
- Le combat par la sous-cotation est le plus logique
- L'utilisation de désherbants n'est pas efficace en permanence.
Le contrôle mécanique est mieux effectué au printemps
Le meilleur moment pour lutter contre la prêle des marais est le début du printemps. Le contrôle est effectué en coupant la surface du saule jusqu'à une profondeur de 30 à 40 centimètres.
Cette forme de contrôle est très complexe et n'est généralement utile que pendant quelques semaines. La prêle des marais repousse alors à moins qu'un pâturage extensif par le bétail et les chevaux ne s'ensuive.
Les animaux repoussent les herbes nouvellement germées afin qu'il n'y ait aucun risque d'empoisonnement par la prêle des marais.
Les agents chimiques n'ont qu'un effet à court terme
Diverses tentatives de lutte contre la prêle des marais avec des agents chimiques se sont révélées inefficaces dans le passé.
Les extensions souterraines sont trop profondes dans la terre pour que le poison ne puisse pas les atteindre. Même une application après une contre-dépouille ne montre qu'un succès modéré et certainement pas durable. Ce type de contrôle est désormais également interdit en raison de la forte contamination des sols.
Astuce
Un pâturage ou une prairie infestée de prêle des marais ne peut être pâturé par des bovins ou des chevaux que si l'approvisionnement alimentaire en plantes non toxiques est suffisamment important. S'il y a suffisamment de nourriture, les animaux évitent automatiquement les plantes vénéneuses comme la prêle des marais.